La Vierge noire, Sainte patronne de la Catalogne...

Aujourd'hui, nous avions un rendez-vous important à ne pas manquer. Point de rencontre à la place de Catalunya où nous attendait notre guide. 

Minou avait sorti son petit canotier pour l'occasion

Vue de la place

Il allait nous conduire à la rencontre de cette Vierge Noire qui attire les pèlerins depuis des siècles. Pour se faire, il fallait sortir de la cohue de la ville pour escalader la montagne de Montserrat où se blottit à flanc de roc une abbaye. C'est là que vit une communauté de 63 moines bénédictins. Il y a également un cœur de jeunes enfants qui y étudient le chant religieux.

La montagne de Montserrat

produits locaux

Celle qui veille sur la Catalogne et inspire tant de dévotion a une bien étrange histoire. Au moyen âge, il s'était construit plusieurs petits ermitages à flanc de montagne. Selon la légende, des bergers l'auraient découverte dans une petite grotte. De style roman et sculptée dans du bois de peuplier , sa couleur noire ne cesse de fasciner les fidèles. La Moreneta ( la petite noire ou petite brune) aurait été emportée dans la basilique de l'abbaye par les moines bénédictins où elle continue d'attirer les foules au sommet de la montagne sacrée de Montserrat.

À l'entrée de l'abbaye

sépulcre de Juan D'aragon, neveu de Charles Quint

Intérieur de la Basilique




Et voilà enfin celle qui inspire tant de dévotion, la Moreneta elle- même.

La Vierge Noire et son enfant Jésus

Quand les légendes se lèvent!

Gros projet du jour, le match des légendes du FC Barcelone contre celle de Manchester United. L'ambiance était à la fête. Les partisans exposaient fièrement leurs allégeances dans cette foule rayée de bleu et de rouge et nous en étions. Bien que pour nous, il s'agissait plus de vivre un moment et apprécier l'atmosphère bon enfant qui régnait dans le stade et même sur le terrain. Nous avions de bonnes places et avons pu admirer de près les prouesses de ces légendes qui ont fait vibrer le stade à une autre époque. À l'évidence ils occupent encore une grande place dans le coeur des barcelonais. Le club mythique n'a pas gagné malgré le support de la foule qui leur était largement favorable. ''Win some, loose some!'' disent les anglais. Ce soir, la providence était avec eux. Voilà en vrac quelques moments du match...

Ouverture du match

Ronaldino saluant la foule

Cathédrales, saltimbanques et gitans...

Bon, alors... Aujourd'hui devait être une excursion au monastère de Montserrat où nous avions rendez-vous avec une magnifique vierge noire et l'inspiration divine. Le bon Dieu avait d'autres plans pour nous aujourd'hui. Nous nous sommes perdus pendant une heure en cherchant le métro. Du coup, nous avons manqué notre autobus pour Montserrat. Nous devrons remettre le tout à samedi, mais ce n'est que partie remise.

Les Ramblas

Le portail de la rue Bisbe

Nous avons donc bifurqué vers les Ramblas et le quartier gothique. Ce qui aurait pu être une expédition ratée s'est transformé en un véritable enchantement. Ce quartier médiéval vibre d'une atmosphère animée qui vous transporte. Nous y avons découvert des petites places, des rues étroites, une cathédrale et un monde hétéroclite et coloré. Nous nous sommes laissés porter au gré du hasard allant de découverte en découverte. Nous y avons rencontré des musiciens,des clowns colorés et un gitan qui nous a confié des secrets .  Nous avons posé pour la galerie profitant de ce moment de légèreté et d'émerveillement enfantin. Voici, en vrac, les moments forts de cette journée... Demain, gros match des Légendes du Barça contre celles de Manchester. À suivre alors...

Pourtour de la cathédrale de Barcelone

Rencontre avec le gitan...pour le plaisir!

La Sagrada Familia, la magnifica!!

Je me suis levée tôt ce matin. C'est à dire en même temps que Barcelone. Les rues s'ébrouaient d'activités matinales pendant que le soleil répandait ses premiers rayons déjà tièdes. J'ai laissé les amis dormir pendant que je prenait mon café au balcon. De ma fenêtre, je pouvais contempler la carrer de Muntaner éclairée d'une lumière encore timide.

Vue depuis le balcon de l'appartement

L'appartement

Comme je le disais plus tôt, je laissais mes vaillants partenaires de voyage faire le plein de sommeil, car aujourd'hui nous allions à la découverte de la Sagrada Familia, l'oeuvre ultime de Gaudi. Oui, encore lui... Je ne veux pas sembler mono sujet, mais il est vrai qu'ici à Barcelone, après le Barça (Club de football, soccer comme on le dit chez nous.), il y a Gaudi. Il est le seul artiste à avoir vu huit de ses monuments nommés au patrimoine de l'Unesco. Ce n'est pas rien et sa basilique est son plus grand chef d'oeuvre. Il y a consacré 44 ans de sa vie et il prévoyait que cela prendrait encore 200 ans après sa mort pour la terminer. D'ailleurs, aujourd'hui encore, elle demeure inachevée. On prévoit bien la fin de sa construction pour 2026, centenaire de la mort du grand homme. De nos jours, il n'y a pas moins de cinq architectes qui travaillent sur le projet. Ils tentent de poursuivre le rêve de Gaudi en s'inspirant des préceptes et des symboles qu'il avait lui-même commencé à tisser dans la trame de sa chère basilique. Cette ode au Seigneur, il l'avait voulue grandiose et le résultat est à la mesure de son rêve. On aime ou on n'aime pas. Pour ma part, j'ai été conquise. Mes photos ne rendent pas la pleine mesure de l'endroit. J'en suis bien désolée, mais voyez par vous-même ce qu'il en est... c'est magique. Le bon Dieu ne peut être qu'honoré par une telle grandeur. Je vous présente la Sagrada Familia la Magnifica!

Portail d'entrée

Et là , nous sommes entrés...

Les vitraux laissent entrer la lumière naturelle dans une explosion de couleurs lumineuses. Le rouge et l'oranger symbolisent la mort et la souffrance de Jésus.

Le vert et le bleu symbolisent la vie, les piliers, les troncs des arbres d'une forêt. Entrer dans l'univers de Gaudi, c'est voir ce qui est autrement.

                 

Portail de la nativité

Oeuvre religieuse relativement moderne, la basilique est toute en courbes et en couleurs. C'est une véritable célébration de la vie. On aime ou on n'aime pas, mais une chose est certaine, l'oeuvre de Gaudi ne laisse personne indifférent.

Dans l'imaginaire de Gaudi

Nous voilà de retour, bien en vie quoique un peu fripés, après une nuit mouvementée et ponctuée des cris de matous en délire qui ne s'aimaient pas du tout.

Quelques prises de vues de Barcelone au lever.  Tsé quand on se perd, on croise des beaux coins.

Nous nous sommes levés aux petites heures du matin bien déterminés à aller à la rencontre de Gaudi, cet homme à l'imaginaire créatif et fantasmagorique.

Gaudi 1852- 1926 ( Architecte catalan, représentant du modernisme catalan)

Donc, n'écoutant que notre courage, armés d'un plan de métro et de mon espagnol plus que rudimentaire, nous sommes partis à l'assaut de la ville. Étrangement, je ne me suis jamais sentie autant à l'aise dans une ville étrangère où l'on ne parle pas ma langue. Il y a ici un certain confort à être une '' Nobody'', perdue dans une foule hétéroclite, déambulant au hasard des rues sans trop connaître mon chemin. De toute façon tous les chemins mènent à Rome. Les miens sont souvent plus longs au hasard des nombreux détours qui ne mènent nulle part.  Je n'ai jamais eu ce sentiment que ce soit à Londres ou à Paris même. Pourtant je connais Paris depuis que je suis petite.
Retournons au récit de cette journée. Après avoir marché pendant une heure pour trouver un métro situé à 15 minutes de notre appartement et avoir demandé notre chemin au moins dix fois, nous sommes finalement arrivés au parc Güell, l'une des œuvres de Gaudi. J'avoue qu'il était temps que l'on arrive si je voulais que les amis continuent à m'adresser la parole.

L'escalier du dragon

L'escapade en valait la peine. Nous avons découvert un univers complètement étrange. En voici quelques exemples en images...

La salle hypostyle

Mur avec appliques de céramique

Ce qu'il y a d'étrange lorsque l'on voyage avec ses enfants et que l'on arrête la course folle du quotidien, c'est qu'on les redécouvre. On se rend compte qu'une autre année vient de passer et qu'ils ont bien évolué chacun à leur façon. Mathilde est devenue une jeune fille débrouillarde et très organisée. Quelle merveilleuse partenaire de voyage! Marianne toujours un pied dans l'enfance, mais chaque jour un peu moins. Mon Shawn est un peu plus grand que moi maintenant. Il a toujours besoin qu'on l'organise... tsé, lui la débrouillardise c'est pas gagné, mais c'est un gentil. Chez les Dalle on en a plusieurs faits sur ce modèle. Alors, je vous présente mes compagnons de voyage, cuvée 2017.

Mathilde 12 ans, en train d'étudier le plan de la ville. Comme je le disais, c'est une excellente compagne de voyage.

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Mon Shawn, 14 ans

Marianne, 11 ans

Alors voilà pour aujourd'hui! Demain, nous visitons la Sagrada Familia, une autre oeuvre mythique de Gaudi. Je crois n'avoir jamais visité une ville dans le monde qui a été autant marquée par l'oeuvre d'un seul homme. À suivre alors...

Bonjour à tous!
          Sommes arrivés sans encombre à notre appartement. Premières impressions: Barcelone ressemble à un Paris espagnol. Il fait chaud et humide... Ça fait du bien de se poser 5 minutes. Le quartier est super. L'appartement est situé dans un vieil immeuble avec beaucoup de charme. Toutes les commodités sont à distance de marche. Là tout de suite, nous allons faire le plein de nourriture. Après quelques heures de sommeil, nous partirons à l'aventure. À plus tard!